Les loisirs tiennent une place de plus en plus importante dans nos sociétés modernes. C’est le résultat conjoint des progrès économiques, de la baisse de la durée de travail et de l’allongement de la vie. Mais c’est également la conséquence logique de la démocratisation de l’éducation, de la culture et du sport. Vous souhaitez Lire plus ...
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L’organisation administrative du sport
Au fil des années, les jeux Olympiques, limités à 43 épreuves en 1896, s’enrichissent de nouvelles disciplines — football, tennis, voile, cyclisme, etc.
10 200 athlètes devraient participer à 275 épreuves lors des jeux de Sydney en l’an 2000. En 1924, à Chamonix, apparaissent les Jeux d’hiver qui ont lieu tous les quatre ans, espacés de deux ans avec les Jeux d’été depuis 1994.
Les jeux Olympiques sont aujourd’hui devenus un événement mondial engageant des sommes considérables, notamment en matière de droits de retransmission télévisée (650 millions de dollars pour les Jeux de Barcelone en 1992).
Au-delà des enjeux sportifs, les jeux Olympiques sont devenus une aubaine en terme de notoriété pour les sponsors et pour le pays et la ville hôtes, comme en témoignent les candidatures de plus en plus nombreuses à leur organisation.
Pour les sportifs également, un titre olympique représente souvent l’apothéose d’une carrière. Longtemps ouverts, par principe, aux athlètes de tous pays, les jeux Olympiques imposent désormais des critères de sélection tels que seule l’élite de chaque discipline peut s’y confronter.
L’organisation administrative du sport
Pour organiser ces compétitions, et plus généralement faire vivre et évoluer chaque discipline, il existe des fédérations nationales et internationales (54 au total, dont 34 concernant des sports olympiques), organisées de manière plus ou moins démocratique.
Certaines, à l’instar des fédérations internationales de football (FIFA), d’athlétisme (IAAF) ou d’automobile (FIA), jouissent d’une énorme influence en raison de l’importance de leur sport, et leurs présidents sont souvent traités comme de véritables chefs d’État.
En marge de ces fédérations, le Comité international olympique (CIO), composé d’une centaine de membres cooptés, gère l’organisation des Jeux quadriennaux, décide de leur attribution, de l’introduction ou de la suppression de nouvelles disciplines, et reconnaît les États membres habilités à y participer.
La Coupe du monde de football.
Si les jeux Olympiques ont acquis, au fil de leurs éditions, une dimension planétaire, ils restent seulement le deuxième événement sportif en termes économique et médiatique derrière la Coupe du monde de football.
Organisée également tous les quatre ans depuis 1930, cette compétition rassemble pendant cinq semaines les meilleures équipes du sport le plus populaire du monde. Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
19,6 milliards de téléspectateurs (chiffre cumulé) ont suivi les jeux Olympiques d’Atlanta en 1996 contre 31,7 milliards pour la Coupe du monde en 1994 aux États-Unis.
Ils étaient 1,5 milliard pour la finale Brésil-Italie de cette même Coupe du monde. L’édition 1998, organisée en France, tablait, en 1997, sur un budget de 2 milliards de francs.
Parallèlement, toutes les disciplines sportives ont leurs propres manifestations :
championnats du monde et d’Europe, Coupes du monde, tournois, etc. Le Tour de France cycliste, les tournois de tennis de Roland Garros ou Wimbledon, la Coupe de l’America figurent en outre parmi les épreuves dépassant le cadre purement sportif.
Le sport échappe peu à peu à ses acteurs pour passer sous le contrôle de puissances financières, médias ou groupes industriels, qui en dictent souvent les règles.